Un projet proposé par David Defendini, Samy Laatar de l’Innovation Lab Ericsson et la Ville de Massy
Depuis la création de l’atelier scientifique, les groupes choisissent eux même les projets sur lesquels ils veulent travailler. Suivant leurs envies, leur curiosité et leur motivation, les sujets ne manquent pas, de la modélisation des relations proies/prédateurs à la contamination des champs de maïs, ou encore à la conception d’un jeu sur la propagation de la dengue en passant par le projet météo et les énergies renouvelables, les jeunes scientifiques regorgent d’idées.
Mais, cette année, pour la première fois, les élèves travaillent sur un projet qui n’est pas de leur initiative, mais qui leur a été proposé par David Defendini, et Samy Laatar de l’Innovation Lab Ericsson et la Ville de Massy.
Ce projet a pour ambition de fabriquer un objet connecté et de développer une application capable de fournir des données sur la qualité de l’air en milieu urbain en temps réel.
PolluBike est un petit boitier en forme de nuage, il s’accroche sur son vélo et collecte des données au cours des déplacements grâce à des capteurs de pollution.
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Des évolutions et des perspectives
Les évolutions
La première évolution indispensable au PolluBike a été de taille.
Objectif : miniaturiser le boitier qui était bien trop volumineux pour une utilisation pratique. Il a fallu optimiser la disposition des composants dans le boitier et imprimer de nouveaux petits nuages.
Les modifications ont porté ensuite sur les composants électroniques permettant une utilisation plus simple ou un gain de place avec :
- l’ajout d’un condensateur,
- le changement des capteurs de particules en suspension,
- le changement de la carte électronique,
- l’ajout d’une carte sim pour l’envoi et la récupération des données,
- l’ajout d’un GPS pour repérer le PolluBike sur une carte open street map.
Pour le moment, 4 boitiers ont été imprimés en 3D.
Les perspectives
Les élèves de l’atelier scientifiques estiment que le projet PolluBike peut encore évoluer et être amélioré.
Après avoir réduit le volume du nuage, il faut baisser les coûts, et trouver des financements.
Ils ont aussi pour perspective de simplifier le montage en reliant tous les composants sur une carte PCB, en modifiant l’interrupteur du PolluBike et en corrigeant quelques petits défauts liés à la batterie ou encore la carte sim.
Il restera à trouver ensuite une start-up, une association ou pourquoi pas la mairie de Massy qui sera prête à gérer le projet à plus grande échelle et fabriquer au moins 100 PolluBikes. Mais les idées ne s’arrêtent pas là, déjà l’ambition de créer une application qui détermine le meilleur chemin pour aller d’un point à l’autre de Massy en fonction des zones de Pollution s’est installée dans l’atelier scientifique.
C’est donc une affaire à suivre !
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Une vidéo promotionnelle
L’atelier scientifique participe à l’opération Yes We Code proposée par la fondation CGenial. Ainsi, il bénéficie de prêts de matériel (cartes micro:bit, robot, drone...) ainsi qu’un accompagnement avec des séances de formation pour l’enseignant, des webinaires et la mise en contact avec des professionnels du numérique.
Dans le cadre de leur participation au concours vidéo de projets « Yes We Code ! 2020 », les élèves de l’atelier ont réalisé pendant le confinement la vidéo ci-contre et avec laquelle ils remportent le 1er prix national dans la catégorie Lycée pour leur série de tutoriels en ligne.