De nombreux voyageurs depuis 2017
Lancé en 2017, le Fab’Ariane, le FabLab du collège Ariane accueille chaque année depuis son ouverture davantage d’élèves. Nombreux sont ceux qui ont entendu parlé du Fab’Ariane avant même leur entrée au collège. « Je l’avais visité lors des Journées Portes Ouvertes », « Mon grand frère m’en avait parlé » nous ont indiqué des sixièmes, lors de notre venue.
L’image montre le Fablab Ariane. On y voit comment les tables sont agencées ainsi que les machines.
Grâce au logiciel CdiStat [2], Valentin Pierrat et Sébastien Augier, un jeune ingénieur et entrepreneur et un étudiant qui effectuent leur service civique et encadrent les élèves lors de leur passage au sein du Fab’Ariane, mesurent quotidiennement « combien d’élèves entrent dans le lab et combien de projets en sortent ». Le succès du Fab’Ariane est au rendez-vous puisqu’en moyenne une cinquantaine d’élève fréquentent chaque jour ce lieu de créativité.
Bienvenue à bord du Fab’Ariane
Portés par l’énergie et l’expertise des deux services civiques recrutés par l’établissement, les élèves se succèdent sur leur temps de pause méridienne, pendant les heures de permanence et en fin de journée pour concevoir de A à Z des objets variés.
Dans cet espace de fabrication, il leur est proposé de créer des objets dans des domaines aussi divers que :
- l’impression 3D
- la broderie numérique
- la gravure (à l’aide d’une découpeuse laser)
- la couture
- le découpage vinyle
- le flocage (à l’aide de la presse à chaud)
- la robotique
- le bricolage
L’évolution de la trajectoire
La livraison de nouvelles machines a entraîné des changements dans l’agencement initial du Fab’Ariane. Plusieurs configurations ont été testées pour optimiser les usages et la circulation des flux d’élèves entre les divers postes.
Aujourd’hui, le fonctionnement du lab semble bien rodé. Les tablettes tactiles de l’établissement sont mises à disposition et permettent aux élèves de consulter, à leur rythme, des tutoriels de modélisation 3D accessibles via des QRcodes affichés dans la salle. Les élèves sont ainsi guidés pas-à-pas dans la conception d’objets créatifs. Ils peuvent également s’appuyer sur la documentation produite par les deux jeunes ingénieurs tel que le guide « Se connecter sur TinkerCad » ou « Savoir utiliser un ordinateur ».
Côté financement, les machines sont fournies par le département du Val d’Oise et entretenues par l’équipe du Fab’Lab. Un budget de 500€ est alloué par l’établissement sur ses fonds propres pour l’achat des consommables.
Mise en orbite prévue dans…
Samuel Liaigre, professeur de technologie qui a initié ce tiers-lieu, veille à ce que le projet soit ré-évalué chaque année pour être sans cesse amélioré et optimisé. Un espace de stockage sur Nuage hébergé sur la plateforme AppsEducation permet d’améliorer la documentation proposée aux élèves et de la pérenniser. Pour garder une trace des productions des élèves, une fois leur projet réalisé, les élèves sont invités à en partager une photo sur le Nuage du Lab’Ariane.
Pour les mois à venir, Samuel Liaigre envisage la mise en place d’un passeport de compétences que les élèves pourraient valider sur la plateforme ÉLÉA. Ce système permettrait aux élèves de confirmer leurs compétences en sécurité et en identification des machines avant de pouvoir entrer dans le laboratoire. Une fois ce passeport de compétences obtenu, équivalent à une sorte de "carte d’embarquement" virtuelle, ils bénéficieraient d’un accès libre au Fab’Ariane.
Forte de ces constantes évolutions, gageons que la trajectoire du Fab’Ariane sera encore longue.